Il sonnait comme une fausse alerte
Une simulation par un boy-scout
Toujours prêt à vous prendre
Peur
D’une aile de cygne, gerbe jaillie
Du caniveau, au passage des bus.
Il sonnait maudit carillonneur :
Un crac pour les portes entrouvertes,
Une tape pour les insectes d’août
Étouffant les braises sous la cendre,
Peur
Crise d’allergie à tout ce qui bruisse
Crise de panique dans ce qui filtre
Il sonnait maudit carillonneur !
À la moindre des choses données :
Cri d’Hyper Munch ! Stridulant les doutes
À chaque instant « venant de comprendre »…
Peur
Des ombres bleues dans la cour éclairant
Le noir des chuchotis et des baisers de Judas
Il sonnait comme une fausse alerte,
Le savait, maudit carillonneur,
Seul
De plus en plus sépia sous la peur de la
Peur
Il sonnait, sonnait, sonnait, sans cesse.
Il avait
Peur de la peur d’avoir
Peur de la peur d’avoir
Peur de la peur d’avoir
Peur de la peur d’avoir
Peur de la peur d’avoir
Peur de la peur d’avoir
Peur…