Idem, idem ! Je fais si souvent idem :
Aller-retour : extase dans le correcteur
Retour chariot sauvegarde, problème idem
Idem, je vais souvent idem, via cœur correct
Grimer la page en Mi-Carême : grand chelem !
Sauf si ému, d’un œil jeté sur la matrice
— Ixième j’y suis souvent le ixième — je glisse
Ébranché dénudé écorcé par leurs mots, idem
Laver un mot de tous ses uniformes d’un autre âge…
Parfois la syntaxe grince, le cœur se plisse
Pour un item en sus, une casse qui fait la police
Alors idem : je change ixième fois jusqu’à l’item,
Artefact hors l’ordre en rangs serrés du verbiage.
Chien sans collier, ixième idem idéal, j’emménage
En la ligne des maquis : que ça broussaille cul sec !
Et soudain, de la boue que se lèvent les golems…
Derechef la nuit est si belle de tant d’ailleurs
Qu’elle est nuit de cristal fors honte ni peur :
La Bête a avorté sous l’évidence de l’item.
Descendu à quai, mêlé aux mots, aux appels
Des affiches, au-dessus de voies, lignes claires.
Tango des tenders. Sifflet : un claque la portière
D’un train ânonné à tâtons franglais. Énième appel
À ce train-là, pose ton doigt, guide-moi, vers ton totem
Un jour où l’autre, moi le énième sur ta liste d’appels
Corde de rappel, je saurai, tendre, tendrement te tendre
L’arc de ma veine jugulaire, où la vie bouillonne.
Puissance des mots, même si l’amour est Alzheimer
Seppuku des diktats, de ma gorge jaillira un geyser…
Et qu’importe qui donna de la boue à ce cañon :
Fraîche et verte parmi les gardons, sans vêture ad hoc
Ma sève dessinant des étoiles dorées loin de l’amok
Enragé des habitudes, à grand coup de correct cœur.
Malgré moi les mots reviennent à neuf, en ardeur :
Aucun ne fleurit plus le ixième item des idem enrôlés.
La Bête, langue coupée, nous revomit nos mots volés.
La nuit est si belle de tant d’ailleurs, que derechef
Elle est nuit de cristal sans honte ni peur, idem
Idem, les appels, les trains, la nuit et son jaune stellaire…
Idem, les mots sont idem, mais le cœur a changé d’item.