Co-écrit avec "Emma"; je ne regarderai pas les brouillons pour savoir qui d'elle ou de moi, car : voilà.
Muß es sein ? Es muß sein.
http://emmanuelle.g.over-blog.com/article-20440280.html
(nota & tecū serva : le lien Myspace est mort et nul ne l'a fleuri le 2 novembre)
Je marche dans le noir, lent à tâtons
je glisse
en déshérence, nuit éteinte
mort d'une balle au soleil de Shangaï
climax de profondeur....
pudeur séante
rideau d'un tiret, rivet d'une oeillade,
dans le vase d'une paume, les lignes de la main
sont les tiges du présent
offert par le passé
Les pennes glissent, une voix lance :
«Parloir»
Les verrous de nylons sont des feintes
mort sous le sabre au soleil de Ryad
implication derechef...
joyeuseté en plis
repos en vagues, sieste en ajours,
dans le bleu de la Terre, la peau du fruit
est roulée avec heurts
du zeste à la pulpe
Le métal tinte sur le heurtoir :
j'avance
les verrous glissent, le futur est blond
mort calme pendu au soleil de Tokyo
empreinte idoine tenace...
sourcil arrondi
un doigt dessus, tracé effleuré,
dans l'antichambre, un souffle aux commissures
est sibylle goûteuse
d'entrelacs animaux
Le pan de bois branle, je vois :
plus loin
la clé rouillée de Barbe-Bleue
mort papier noir au soleil de Bombay
Psaumes hurlés dans la rue
talion en furie
la ligne verte, Guadalquivir
dernier détour, dernier voyage
sur la boule en folie
en vengeances légales
Le son des pas lents s'approche
à côté
on prépare mon voyage de noces...
mort injectée au soleil du Texas
Je marche dans le noir, lent hésitant
je glisse
entre vos doigts loin de vos nuits
les cris dans les stades
enveloppez-moi
ma tête sous les pierres
je ne confonds rien
mort allumée sous les projecteurs
tu viens si fort
frêle de moi
à jamais
à pas d'heurt
mort de Gibraltar
pour qui
mais qui encore
Deça
Caïn
Chaos
Caha.