15 novembre 2016
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Puisque tout devra se taire
Quand les horloges régneront
En prenant un dernier verre
Avant de passer au salon
Ce sera l’heure des liqueurs
On parlera des problèmes
En savourant notre bonheur
Que ce soit toujours les mêmes
Nos réponses font un fleuve
Où s’est noyé le jour qui vient
Les pauvres font ce qu’ils peuvent
Mais sans y pouvoir jamais rien
La Saône pour embarrasser
Le Rhône s’en va tranquille
Provinciale encrassée
Goûter l’air de Neuville
Nous serons là, vers la porte
Contents de cette belle nuit
Vivants en natures mortes
Le salut à la main, et puis.
Quittant la place de l’église
Avec ses ombres bien rangées
Nous prierons pour que se disent,
Ailleurs, les mots des étrangers.