17 août 2015
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Les paysans gravent dans la terre les failles des vents, entre l’émail des pierres
La forêt avance sa bouche aux dents vertes et à l’haleine de légendes
À la cime des arbres, les averses d’août confondent brumes et nuages
Les vallons se sont parés de trous d’obus centenaires où foisonnent des bosquets
Vergers de Meuse, cerises toutes gorgées de jus, et d’un peu du sang des Poilus.