Subarashī gogyōka : les suds

Au sud de l’Occident, 

Un ciel avide de pluie, de douche, d’eau sur la peau tannée.

Au sud de l’Orient, 

Le tulle ne suffit plus : mettre sous clef toute fraîcheur de lune.

Au sud du Nord,

La paresse s’enivre de velouté naturel, éventé à la brune.

Le centre du sud

Encore deux sud à découvrir pour dresser l’inventaire de l’été.

Un deux trois  : soleil !

L’atrium est pâton, bassin, nymphéas lourds, roseaux, ombre dans le four.

Au sud du sud, 

Toute aile close, balcons enduits de bois, toute fleur réduite à son ombre,

Derrière le heurtoir, mi-relâché, se devinent rire des corps en chemise blonde.

De l’un à l’autre des suds

Je titube, mouche étonnée, officiellement foudroyée de lumières : en règle.

Ce devoir de clownerie rendu, rideaux tirés, les suds talonnent l’ailleurs.