20 octobre 2014
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L’arbre est une stripteaseuse si clairvoyante
Qu’il effeuille son corset d’or, lamé après lamé
Dès le premier froid venu, dès la fin des chaleurs
Sous une lumière rouge perforant dans la buée
Puis il se dresse, nu, les bras levés pour les temps de gel.
Plus bête qu’un arbre, en ce sens, il n’y a guère que la forêt.
Une foule de stripteaseuses en plein décalage horaire et saisonnier.
Aux dieux ne plaise que je devienne
Aussi futé qu’une futaie…