Ne me parlez plus de fêtes
Qui ne soient que des lumignons,
Imposant pour compagnons
D’un soir, les joies qui reflètent
L’obscurité.
Ne me parlez plus de haltes,
Pour échapper à la nausée,
S’il ne faut qu’y déposer,
En bordure de l’asphalte,
L’absurdité
Ne m’invitez plus sur les mers,
Pour cacher la sécheresse,
Des affaires sans tendresse,
Les contrebandes par tankers
D’avidité.
Je veux plus vous répondre
Sur le qui quand quoi et comment
Lices réservées aux mourants
Où déjà viennent pour pondre
Les homologués.
Ne me parlez plus de roses,
Ne me parlez plus de vin doux ;
Parlez-moi donc un peu de vous,
De vos vies où repose,
L’humanité.